Credit Photo BAZIL HAMARD
A la télé dans Fort Boyard, à la radio, mais aussi sur scène : Willy Rovelli est partout ! Mais est-il heureux, comme le titre de son spectacle ?
LA QUESTION !
Votre spectacle « Heureux » révèle-t-il le secret du bonheur ?
J’aimerais bien avoir le secret, mais même si je l’avais je ne vous le dirais pas ! Je crois qu’on essaie tous de le trouver ce secret du bonheur. Disons qu’avec le temps y’a peut-être des choses qui me passent un peu au-dessus, j’ai appris à relativiser. C’est ce que je raconte un peu dans le spectacle.
Malgré l’actualité, les aléas de la vie, il faut essayer d’avancer quand même. Mais je sais que ce n’est pas toujours facile !
LE QUESTIONNAIRE
Dernière chose que vous faites avant d’entrer en scène ?
Je bois beaucoup d’eau, et surtout je mets mon chewing-gum dans ma bouteille d’eau, pour pouvoir le reprendre après le spectacle. Y’a pas de petites économies !
La musique qui vous fait danser à tous les coups ?
Tout ce qu’ont fait The Weeknd et Michael Jackson.
Votre dernier coup de coeur artistique ?
J’ai vu le film La Pampa et j’ai été impressionné par l’acteur Sayyid El Alami, un vrai coup de coeur ! Je lui souhaite une belle carrière.
Si votre vie était un film ?
On l’appellerait « Le film de ma vie ». Ça marche, non ?
L’INTERVIEW
Radio sur le réseau ici (ex-France Bleu), télé avec Fort Boyard, et en ce moment la scène : quel est l’endroit où vous êtes le plus heureux ?
Moi c’est dès que je peux faire le couillon, que je suis en contact avec le public. Donc quoiqu’il arrive, même si ce sont des manières différentes de capter les gens, tout ça me plait. Avec la scène, l’avantage c’est qu’on est vraiment ensemble pendant 1h30 et que les gens sont là car ils ont envie d’être avec moi. Alors qu’en radio ou télé, on s’impose chez les gens sans forcément y avoir été invité. Avec le spectacle, on est ensemble, entre amis, on peut un peu plus se lâcher. Je peux m’exprimer à 100%. Exprimer le vrai Rovelli avec mon humour très cash. Parfois ça énerve ou ça dérange. Il faut que les gens viennent en oubliant le Willy Rovelli de la radio et encore plus celui de Fort boyard car cela n’a rien à voir !
Vous avez mis beaucoup de vous dans ce spectacle ?
C’est plus William que Willy c’est vrai. J’y parle de choses personnelles que même des amis proches ne connaissaient pas. Attention c’est pas une thérapie non plus ! Mais c’est sincère. C’est le minimum que je puisse donner aux gens qui ont pris de l’argent et du temps pour venir voir le spectacle.
Vous êtes co-auteur pour d’autres humoristes. Vous-même vous avez travaillé avec quelqu’un pour votre spectacle ?
Je me fais toujours aider par Florian Gazan, une des Grosses Têtes d’RTL mais aussi un puits de science, drôle et qui me comprend très vite. C’est important d’avoir son regard extérieur. Et on est complémentaires : il est très bon dans les punchlines, et moi j’aime raconter des choses, on a chacun nos forces.
Revenons à Fort Boyard : vous avez quasiment grandi avec l’émission, ça fait quoi de se retrouver dedans ?
C’est vrai que c’est une émission culte, à part le Jour du Seigneur il n’y en a pas beaucoup d’autres avec une telle longévité ! C’est un honneur d’en faire partie, je suis arrivé au bon moment aussi, cela a fait de moi un personnage marquant dans le Fort. Les participants prient pour ne pas avoir à venir me voir. Vous me direz, Jésus on n’a pas envie de le voir trop vite non plus !
Et réussir à vivre de ce métier, ça a été un chemin de croix pour vous ?
C’est sûr que c’est un métier compliqué, il faut en accepter les règles du jeu, mais je ne me plains pas. J’ai une carrière lente mais régulière, ajourd’hui j’ai même le luxe de pouvoir dire non à ce que je n’ai pas envie de faire. Et j’ai une notoriété parfaite : je suis connu, mais pas trop non plus. Les gens qui me reconnaissent sont adorables, et je peux toujours partir en vacances tranquillement et faire mes courses à Carrefour, j’ai la carte Pass et je ne me prive pas de l’utiliser. J’ai la chance de vivre de mon métier, de choisir ce que j’ai envie de faire sans que cela m’empêche de profiter simplement de la vie.
Donc finalement, vous êtes heureux !