LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD

LA PETITE HISTOIRE DE PIERRE DE RONSARD

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Publié dans le PROG n°210 de Mars 2024

Difficile d’écrire la petite histoire de Ronsard quand on sait que le monsieur fait partie de la grande histoire de la littérature française, et plus particulièrement de la poésie (ça tombe bien, ce mois-ci c’est le Printemps des Poètes). 

Ronsard est un pur produit local : né en Vendômois en 1524, il meurt au Prieuré Saint-Cosme de La Riche en 1585. Entre les deux, une vie mouvementée qui passe par Paris pour les jeunes années de formation, en Ecosse et en Angleterre au service de Madeleine de France et son mari Jacques V d’Ecosse, sans oublier un passage de l’autre coté du Rhin, façon diplomate. Mais, problème de santé oblige, le voici obligé d’abandonner ce début de carrière pour se concentrer sur la littérature et entrer dans le clergé en 1543. D’où son titre de prieur à Saint-Cosme en 1565. Mais c’est aussi car il a su séduire les grands de ce monde par sa poésie qu’il obtient ce poste (et les revenus qui vont avec). 

Avant même qu’il ne devienne prieur chez nous, Ronsard a en effet déjà quelques étoiles à son palmarès de poète. Membre du groupe de La Pléiade, des fidèles aux principes énoncés dans la Défense et illustration de la langue française rédigée par Du Bellay, il excelle dans la rédaction de poèmes variées. Ses Odes en 1550 puis Les Amours, poèmes dédiés à Cassandre Salviati (fille d’un banquier de François Ier) le portent au firmament. Et c’est à lui qu’on doit la forme du sonnet, avec ses deux quatrains et deux tercets !

En plus de savoir exprimer l’amour, il est aussi expert pour louer les grands dans certaines de ses œuvres, et prend parti pour Charles IX durant les guerres de religion. Un bon point pour lui ! Récompensé par notre prieuré larichois (et celui de Croyxval dans le Loir-et-Cher), le voilà à l’abri du besoin. On connaît ses Amours, on lit moins sa Franciade, peut-être car elle avait fait un bide à l’époque ? Mais n’évoquons pas les sujets qui fâchent : non seulement c’est le Printemps des Poètes, mais c’est aussi l’année Ronsard, avec les 500 ans de sa naissance. Affaire à suivre…

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