Oui mon général !
À l’heure où ça brinquebale depuis plusieurs mois au sommet de l’État, revoyons nos classiques. La Ve République n’est pas une conséquence immédiate de la Seconde Guerre Mondiale, ne vous précipitez pas ! C’est en 1958, à l’initiative du Général de Gaulle (alors président) qu’on la met en chantier. En plus des crises (guerre d’Algérie inclue), on veut en finir avec le parlementarisme de la IVe République, où les partis représentés à l’Assemblée n’arrivaient jamais à s’accorder pour avoir une majorité qui dure dans le temps. Tiens, ça nous rappelle quelque chose...
Coup d’État or not Coup d’État ?
C’est la critique parfois formulée contre De Gaulle, car il n’a pas lancé l’élection d’une Assemblée Constituante pour écrire la constitution de la Ve. Mais comme il est passé par référendum, on considère le plus souvent qu’il a bien écouté la voix du peuple.
Cohabitation, dissolution... une solution ?
À la base, la Ve République est imaginée pour renforcer le pouvoir de l’Exécutif (du Président) et empêcher que la valse des alliances à l’Assemblée ne perturbe trop la vie de l’État. Mais quand le parti qui gagne les législatives n’est pas celui du Président, que faire ? Première cohabitation en 1986 entre Mitterrand (socialiste) et le premier ministre Chirac (RPR - la droite de l’époque). Quant à la dissolution, Chirac l’avait déjà fait en 1997. Résultat, la cohabitation avec Jospin. On ne dira pas que c’était un échec, mais que ça n’avait pas marché...
