« Hey, j’ai une blague ! ». Alors que dans votre esprit vous vous dites « rho non, pas encore », votre visage affiche un sourire forcé et se prépare à un éclat de rire aussi sincère que la mort de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises face à cet enfant surexcité par le sucre contenu dans sa barre caramélisée qu’il est encore en train de mâchonner. Oui, un Carambar.
Ce bonbon au caramel est né en 1954 dans le Nord, où il est encore produit aujourd’hui. Des couleurs flashy (du jaune, du rouge, du fuchsia) ? C’est pour être repéré dès le premier coup d’œil par les gamins à la boulangerie ! Et le nom Caram’Bar est tout simplement la contraction de « caramel en barre », un format nouveau pour l’époque. C’est en 1984 qu’il devient Carambar.
Au fil du temps, les gourmands sont contents : 6,2cm à la naissance pour un poids de 5,5g, le carambar mesure aujourd’hui 8cm pour 8g de gourmandise (après un passage à 10cm et 12g dans les années 1970). Stop ! Ne blâmez pas tout de suite les créateurs du bonbon, Georges Fauchille et Augustin Gallois pour l’humour aléatoire et collant du papier d’emballage. Au tout début, on y trouve des points D.H (du nom de l’usine de production, Delespaul-Havez). En les collectionnant, les enfants pouvaient gagner des jouets variés. Ce n’est qu’en 1969 que les blagues font leur apparition. Youpi.
Depuis, la marque innove régulièrement : carambars aux fruits en 1973, carambars qui piquent en 1998. Sans oublier plus récemment les guimauves, les sucettes, les sirops… Après être passée de main en main au fil du temps, la marque Carambar fait aujourd’hui partie du groupe Carambar&Co (Poulain, Krema, Suchard, Pie qui Chante ou les pastilles Vichy). Mais une chose n’a pas changé : les blagues sont toujours là, et vous savez quoi ? Vous pouvez même proposer vos blagues sur le site carambarco.com. Yolo !