Publié dans le PROG n°214 de Juillet-Août 2024
Une danse aux Jeux Olympiques ? On n’avait pas vu ça depuis… jamais. On n’a jamais vu ça. Soyons précis : aux J.O. Le breakdance, ou plutôt le breaking, fait une entrée historique dans la compétition, après avoir été inscrite au programme des Jeux de la Jeunesse en 2018.
On date en général les origines du breaking aux années 1970. Direction les Etats-Unis, quartier du Bronx à New York : c’est là que les ruptures de rythmes proposées par le DJ Kool Herc dans ses shows vont accompagner la naissance de figures de plus en plus codifiées chez les danseurs. Mais certains historiens retrouvent certains mouvements du break dès la fin du XIXe siècle chez les esclaves afro-américains ! Et la pratique du cercle de danseurs, au centre duquel une personne vient faire des prouesses, remonte tout aussi loin !
Mais revenons au XXe siècle : le breaking a ses figures, qui seront au centre des battles 1 contre 1 des Jeux Olympiques. Le footwork (ou downrock ou floorwork) désigne toutes les figures faites au sol, en appui sur les pieds et les mains. Toprock ? Ce sont les mouvements réalisés debout sur ses pieds. Quant aux power moves, c’est là qu’on est souvent conquis : des figures impressionnantes et variées, comme le spin où le danseur tourne en appui sur sa tête, le windmill pendant lequel le danseur tourne au sol en appui sur son torse… Plein de choses difficiles à décrire, et incroyables à voir !
Pour défendre les couleurs de la France dans les battles des J.O., le champion d’Europe 2023 Dany Dann a déjà décroché sa qualification. Il sera peut-être rejoint par trois autres danseurs pour se retrouver place de la Concorde à Paris pour la première compétition olympique de breaking de toute l’histoire des Jeux !
