On vous résumerait bien les 354 pages du livre Une histoire des festivals, XXe-XXIe siècle (éditions de la Sorbonne, pour ceux et celles qui sont intéressés), mais ça risque d’être un peu long, très international et assez pointu. On restera donc dans les grandes lignes, en vous laissant écrire les petites.
Le festival, c’est un concept qui ne date pas d’hier. Pensez aux fêtes antiques, bacchanales et autres rassemblements religieux ! D’ailleurs le mot anglais « festival » utilisé au Moyen-âge faisait référence à une festivité religieuse. De tout temps, des événements qui rassemblaient la population autour de diverses célébrations ont donc existé. Mais ce n’est qu’au XIXe siècle que le mot british revient en France, pour désigner des fêtes musicales diverses et variées.
Si de premiers événements marquent les esprits à l’époque, comme les festivités de Bayreuth, en Allemagne, ou les toutes premières Chorégies d’Orange, c’est surtout après-guerre que les festivals s’ancrent pour de bons dans nos habitudes culturelles. Certains ont marqué leur époque, et on dit merci aux hippies pour Woodstock en 1969, ou les festivals anglais de l’île de Wight né en 1971 et de Glastonbury en 1970. Depuis, d’autres événements mondiaux ont rejoint la liste : Coachella, en Californie, Tomorrowland pour la musique électro en Belgique…
Et ça ne s’arrête pas là puisqu’au fil du temps le « festival » s’est acoquiné avec tous les arts ! Le cinéma à Cannes depuis 1939, Venise (1932) ou Berlin (1951), le théâtre à Avignon depuis 1947, les arts de la rue à Chalons en 1987, j’en passe et des meilleures !
La Touraine n’est bien sûr pas en reste : Aucard de Tours fête ses 35 ans, Terres du Son a la majorité, les petits jeunes sont déjà grands – les Kampagn’arts, Les Horizons, Avoine Zone Groove, Chinon en Jazz, Yzeures N’Rock, ou encore Tours d’Horizons pour la danse, les Années Joué dans la rue, et encore plein d’autres (ré)inventés chaque année. Vous savez quoi ? Pour n’en manquer aucun il y a une solution : feuilleter votre agenda préféré !