« Je fais de la musique vocale, au sens large »
Il avait surpris à The Voice avec ses morceaux en beatbox. Il a à nouveau créé l’événement dans le premier rôle du film Ténor. Nous étonnera-t-il sur scène à Monts ? On lui a posé la question !
Qu’est-ce que vous nous proposerez en concert le 1er avril ?
Ce sera très varié, on ira donc du rap au beatbox en passant par le chant, avec plein d’outils et d’inspirations différentes (musique classique ou orientale, reggae, pop, des reprises et des compositions personnelles). C’est un patchwork de tout ce que j’aime faire, c’est accessible à tous, pour que chacun reparte du concert en ayant apprécié et découvert des morceaux. Une sorte de buffet à volonté musical !
Et si on vous présente comme « le gars qui faisait du beatbox à The Voice », c’est réducteur ?
Ça fait partie du jeu, comme lorsqu’on dit d’un acteur « le mec qui a joué dans tel film » ! Je suis à un moment de ma carrière où je dois encore franchir certains caps, donc c’est normal. Et le beatbox est une de mes bases, mais on pourrait dire que je fais de la musique vocale, au sens large.
Chanter des airs d’opéra dans le film Ténor a modifié et enrichi votre manière de chanter ?
Clairement ! J’ai toujours aimé incorporer des éléments de musique classique à mes morceaux. J’en écoute depuis une dizaine d’années, aussi bien du baroque que du lyrique, du chant grégorien ou de la musique symphonique. Mais depuis le film et les cours que j’ai pris avec Caroline Fèvre, j’apprends constamment, autour de la technique du chant lyrique ténor. Je me suis pris de passion pour l’opéra et je continue à travailler ma voix dans ce sens-là, et ça m’aide aussi pour chanter dans d’autres styles avec plus d’aisance, de chaleur, de rondeur.
Vous parliez de caps à franchir : quels sont les prochains défis que vous souhaitez relever ?
Je travaille dans plusieurs directions. J’aimerais beaucoup continuer dans le cinéma, à long terme me faire une place en tant qu’acteur France ou à l’étranger, mais c’est un parcours très long pour lequel il faut que je travaille. Et musicalement, les caps à venir, c’est tout simplement jouer dans des salles et des festivals de plus en plus grands, sortir des projets qui peuvent trouver un plus grand public. Avoir un nom qui résonne un peu plus fort que « le mec qui fait du beatbox » ou « le mec du film Ténor » ! Tout est une question de temps et de persévérance et de foi, donc je continue à y travailler jour après jour.
Puisqu’en mars on met à l’honneur les femmes, y en a-t-il qui vous inspirent ?
Je pense plus en termes d’humains qu’en termes homme/femme, mais je dirais Beyoncé, vocalement impressionnante et avec une carrière dingue, et au cinéma Marion Cotillard. Et dans la vie, ma mère ! Ce qu’elle a vécu m’a appris énormément, et elle m’a transmis des valeurs importantes.
MB14 en concert le 1er avril à l’espace Jean Cocteau de Monts. Réservations : monts.festik.net.
