Imaginées par le collectif Machine Molle – associé au Théâtre Olympia – les balades Trace(s) mêlent musiques, sons électroniques, voix et corps en présence pour (re)découvrir les paysages qui nous entourent.
Qu’est-ce qui fait trace dans un lieu ? Quelles traces captent ou non notre attention, comment jouent-elles sur notre perception dudit espace ? Quelles traces y laisse-t-on soimême ? Et les autres ? Voilà certaines des questions que promettent de charrier ces pérégrinations sonores. Imaginées dans deux territoires distincts (rural et urbain, à Rochecorbon et au Sanitas), ces balades in situ s’appuient sur une récolte de témoignages d’habitantes et d’habitants.
Mais si la matière première est documentaire, le résultat promet, lui, d’être fictionnel. Car l’enjeu pour Machine Molle est autant de renouveler nos regards et nos perceptions sur ce qui nous entoure, qu’il s’agisse des êtres vivants ou des choses inanimées, que de proposer une échappée poétique. Ou comment, dans un cheminement collectif, rêver autrement notre quotidien, le plus infime ou prosaïque soit-il.
