Rencontre avec LAURE ADLER

Pour son ouvrage Agnès Varda paru aux éditions Gallimard

Cinéaste, photographe, plasticienne… Agnès Varda a exploré de multiples modes d’expression pour dire la société avec une grande exigence esthétique. Témoin de son temps, elle le modèlera aussi en donnant une voix et un visage aux plus précaires, aux marginaux, aux révoltés, et participera activement à la lutte pour les droits des femmes.

Laure Adler, son amie de longue date, retrace ici ce parcours exceptionnel dans un essai biographique riche et intime illustré par plus de 150 photographies issues des archives personnelles d’Agnès Varda, généreusement ouvertes par sa fille.

Ecoutez : "La Nouvelle Vague avait une seule mère, c'était Agnès Varda !"

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il n’y avait jamais eu de biographie d’Agnès Varda. Peut-être parce que la cinéaste, photographe et "visual artist" (disparue en 2019) - comme elle aimait à se définir - a beaucoup parlé d’elle-même, et documenté son travail. L’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française s’ouvre d’ailleurs par ses nombreux autoportraits. Peut-être aussi parce que pendant longtemps, on n’a vu en elle que la grand-mère sympa et rondouillarde de la nouvelle Vague alors qu’en fait elle en est une devancière, une théoricienne, et une radicale. Ces mots sont ceux de Laure Adler. L’écrivaine, éditrice, historienne et femme de radio signe la première biographie, chez Gallimard, consacrée à la cinéaste pionnière, qui était aussi son amie et sa voisine. Fruit de ce qu’elle a glané dans son antre, rue Daguerre à Paris avec des archives inédites et même quelques révélations.

Editrice, écrivaine, historienne et femme de radio : Laure Adler est tout ça à la fois. Elle publie la première biographie consacrée à la cinéaste, photographe et plasticienne Agnès Varda avec des archives rares.