Dans la crise écologique et sociétale que nous traversons aujourd’hui, au sein d’un monde où les frontières du réel ont été repoussées jusqu’à devenir insaisissables, où s’est gravement étiolé le lien que nous entretenons avec notre environnement naturel, le festival revêt une dimension nouvelle.
Dans sa capacité à réunir les gens autour d’une expérience alternative de vivre ensemble, le festival peut s’apparenter à une micro-société éphémère. Il est un espace de liberté où sont exacerbés la sensibilité et le rêve, où s’affirment les personnalités, une échappatoire salvateur à la réalité parfois complexe du quotidien. Il est enfin un théâtre d’explorations et d’aventures où nous nous confrontons à l’inconnu et rebattons ainsi les cartes de nos convictions.
C’est avec cette vision du festival en tant que vecteur d’imaginaires que nous avons développé Sarcus. Nous y célébrons l’art et la fête comme agitateurs d’idées, de modes de vie et de perceptions et y dessinons ensemble les contours d’un futur souhaitable.