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LA PETITE HISTOIRE...DE LA CONTRACEPTION

Publiée dans le PROG n°196 de Novembre 2022

Alors que la pilule du lendemain sera gratuite dès le 1er janvier 2023, penchons-nous sur un sujet qui pimente parfois les conversations d’avant ou d’après rapprochement collé-serré : la contraception. Et ça ne date pas d’hier ! Imaginez un peu la surprise des archéologues en ouvrant des tombes et autres jarres de l’Egypte antique, et qui découvrirent… l’ancêtre du préservatif ! On nous dit même dans l’oreillette qu’à l’époque, les femmes s’inséraient dans le vagin un tampon de tissu imbibé d’une préparation à base de dattes, d’épines d’acacia et de miel. Que ne ferait-on pas pour ne pas tomber enceinte ! 

Il faut croire que les Egyptiennes d’alors ne faisaient pas confiance au plus prosaïque « coïtus interruptus » ou à la surveillance du cycle féminin pour ne pas tomber « au mauvais moment »… De son côté, le préservatif évolue pour être fabriqué en membranes animales dès le XVIIIe siècle (pas très efficace), avant l’arrivée du caoutchouc au XIXe siècle. 

Au XXe siècle, ce sont les femmes qui prennent les choses en main et militent pour le droit à contrôler leur contraception. La première pilule contraceptive fait son apparition en 1956 aux Etats-Unis. Et en France ? Il aura fallu onze propositions de loi à Lucien Neuwirth pour faire voter une loi qui autorise la contraception, car celle-ci était interdite !!! Loi en 1967 et décret en 1969 pour l’autorisation de la pilule, et 1972 pour le stérilet.

Côté mecs, les recherches ne sont pas franchement encouragées, alors que des solutions existent. La vasectomie (quasi définitive), la contraception hormonale, et la contraception thermique ont leurs adeptes. Réchauffer les testicules pour qu’ils ne produisent plus de spermatozoïdes, avec un slip chauffant ou un anneau en silicone qui tient vos bijoux tout près de vous 15h par jour, c’est simple, non ? Et on ne vous parle pas du préservatif féminin ou du diaphragme… 

Alors, mesdames, messieurs, à vous de choisir ! 

 

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