prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg prog_nov2022_histoire_cinematheque_-_credit_photo_pixabay.jpg

LA PETITE HISTOIRE…DE LA CINÉMATHÈQUE DE TOURS

Publiée dans le PROG n°196 de Novembre 2022

Cinquante ans, déjà ?!? La cinémathèque de Tours, doucement mais sûrement, s’est intégrée au paysage culturel tourangeau depuis déjà un demi-siècle. D’ailleurs son petit nom, c’est « cinémathèque Henri Langlois ». Pour une raison bien simple : c’est ce monsieur, passionné de cinéma et défenseur du patrimoine cinématographique, cofondateur de la Cinémathèque Française à Paris, qui a planté la graine d’une cinémathèque à Tours.

Aujourd’hui, les bureaux de la cinémathèque sont rue des Tanneurs. Mais lors de sa création, il faut traverser la Loire pour y rencontrer Lionel Tardif, son premier directeur. C’est en effet au Beffroi, à Tours Nord, que le centre socioculturel créé en héberge une association des amis de la cinémathèque, qui prendra bien vite le nom de cinémathèque de Tours.

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans… Mais à l’époque, et jusqu’à la fin des années 1990, la cinémathèque organise des projections dans des cinés qui, depuis, ont bien changé : rue nationale, il y avait le Rex. Rue de Lucé, l’Olympia (eh oui, le Théâtre Olympia, a eu une première vie de cinéma !). Rue Michelet on trouvait le Pathé, devenu gymnase… et tant d’autres petits cinés des années 1970-80 !

C’est finalement depuis vingt-cinq ans (seulement ?) que la Cinémathèque a pris ses habitudes aux cinémas Studio pour ses séances du lundi, ce qui ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs (médiathèque François Mitterrand, Petit Faucheux, université…). 

Au passage, la cinémathèque est aussi moteur de quelques festivals notoires comme les Journées Internationales du Court-Métrage de 1955 à 1971, qui font de Tours la capitale du genre, et le festival Henri Langlois de 1977 à 1986 pour les films de fin d’études. Et vous savez quoi ? Son équipe gère aussi l’accueil des équipes de tournages à Tours, pour des séries, téléfilms ou films. 

Poussiéreuse la Cinémathèque ? Plutôt dans l’actu, oui ! 

 

Voir aussi