Aujourd’hui, vous en avez un dans la poche. Le smartphone n’est-il pas un ordinateur ? Mais saviez-vous que les ancêtres de votre joujou sont apparus dans les années 1830-1840 ? L'Anglais Charles Babbage fabrique alors une machine programmable grâce à des cartes perforées en guise d'instruction et de mémoire, la première du genre. Mais bon, c’est durant la Seconde Guerre Mondiale que l'on rentre vraiment au cœur du sujet. Les soldats allemands emploient une machine qui rend tous leurs messages et instructions illisibles pour les Alliés : Enigma. Cet appareil de chiffrement leur permet de coder toute suite de lettres. Et la particularité de cette machine est qu’elle était l'une des premières à utiliser un principe mathématique.
Pour contrer Enigma, les Alliés avec leur savant Alan Turing créent une « bombe électromécanique » : pas d’explosion en vue, mais une immense armoire pouvant traiter d'immenses quantités de données en un temps record, pour casser les codes d'Enigma. Sans le savoir, Turing et ses comparses ont mis au monde le premier processeur.
Après-guerre, tout s’accélère : en 1946, l'Armée Américaine dévoile au public son « Project PX » : Il s’agit de l'ENIAC, le premier ordinateur électronique (ses prédécesseurs étant mécaniques et électromécaniques). Dans les années 1950 apparaît le transistor. Plus petit, plus léger, plus rapide et moins gourmand, il remplacera les tubes à vide dans les ordinateurs, qui deviennent vite accessibles aux entreprises et bureaux où ils débarquent en nombre.
En 1969, un nouveau bond technologique survient : en développant une calculatrice, Ted Hoff invente le microprocesseur, qui va aider à la miniaturisation des ordinateurs, qu’on appelle alors « micro-ordinateurs ». Et cocorico ! Le premier est français : le Micral naît en 1972 et marque le début de l'industrie de l'ordinateur personnel.
S’ensuit alors une longue course contre la montre pour créer toujours plus puissant, plus petit et plus rentable. Course qui se poursuit encore de nos jours !
Une petite histoire proposée et co-signée par Yaël, stagiaire de 3e.
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