« POUR SE RÉVEILLER LE MATIN »
CRACK ! C’est le bruit que fera votre nuque tellement vous allez « headbanguer » (NdA : secouer la tête) à l’écoute de Meanwhile… Extinction, le nouvel album d’Ed Warner. A la manière d’une locomotive lancée à toute vitesse à flanc de montagne et en descente, les douze titres de l’album conduit par les quatre lascars sont autant de virages habilement négociés. Frénétique, c’est l’adjectif qu’on choisira pour qualifier leur musique. Dans le tambour de leur machine à laver les oreilles, programme essorage extrême, on retrouve tous les ingrédients du bon vieux punk hardcore : guitares saturées et tranchantes, basse lourde et distordue, batterie rapide à double pédale, et un chanthurleur (néologisme volontaire) qui exprime sans fioritures sa rage de n’être qu’humain, trop humain. On pense à Minor Threat mais avec un son plus moderne, que ne renierait pas un groupe de Thrash Metal comme Slayer, avec des échos des Melvins ou encore du groupe Black Flag et le chant-hurlé quant à lui rappelle du Impaled Nazarene. Les douze titres s’égrènent en moins de vingt minutes (le morceau le plus long dure 2 minutes 40 et le plus court 55 secondes) mais c’est comme la lessive, c’est plus efficace quand c’est concentré !
En concert le 20 octobre au Canadian Café à Tours. Album disponible sur le site dirtyguysrock.com