
Texte : Katherine Battaielli
collaboration artistique : Daniele Sallenave de L'Académie Française
jeu et mise en scène Marie-Catherine Conti
musiques : Jean-christophe Rozaz et Lucie Lacour au violoncelle.
Ce seule-en scène raconte l'histoire authentique de Marguerite Sirvens (1890- 1957) internée à l'hôpital psychiatrique de Saint-Alban, pionnier en matière d'art-thérapie.
Cette femme serait oubliée si elle n'avait laissé ce chef-d'oeuvre offert par Jean Dubuffet au musée d'art-brut de Lausanne où on peut encore l'admirer aujourd'hui : une robe de mariée confectionnée avec des fils tirés de vieux draps. C'est ainsi que Marguerite parvient à repousser les murs de l'hôpital et à échapper à son isolement. Àgée de 65 ans, elle pense qu'elle en a 18 et qu'elle va bientôt connaître l'amour, d'où la nécessité absolue de cette robe de mariée.
Le magnifique texte de K.Battaielli joue en symbiose avec la nature fragile autant que résolue de Marguerite et donne à ce monologue une intensité dramatique inoubliable .
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