Inframondes
Cette exposition présentera la restitution du travail de l’artiste Julie Hascoët, en résidence à Luynes pendant 9 semaines entre le 16 mars et le 30 juin 2026. Julie Hascoët questionnera l’imaginaire du sous-sol et des espaces clos à Luynes et ses environs s’attachant à mettre en lumière habitats troglodytiques, caves et réseaux souterrains.
Julie Hascoët – née en 1989 et vivant à Brest – mène un travail protéiforme qui déborde le cadre strict de la photographie pour embrasser les domaines de l’édition, de l’installation et des pratiques curatoriales. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles (2012), son regard se porte sur les territoires en marge et les formes générées par leur occupation, mêlant une approche poétique autour du paysage à une dimension humaine plus politique. Depuis 2013, elle est cofondatrice et co-responsable de Zines of the Zone, plateforme itinérante dédiée aux formes auto-éditées du livre photo et dont le champ d’action se situe entre l’exposition, l’archive et le voyage. Depuis son installation à Brest en 2019, elle co-organise des fêtes, d’abord au sein du collectif Querelle (2019-2020) puis Ail Noir (depuis 2023). Son travail a récemment été récompensé par le Prix international Gabriele Basilico pour la photographie d’architecture et de paysage.
En résidence à Luynes pendant 9 semaines entre le 16 mars et le 30 juin 2026, Julie Hascoët poursuivra un travail photographique au long cours autour des mondes souterrains.
Julie Hascoët mène en effet depuis plusieurs années un travail autour des mondes souterrains, mêlant à la fois photographie, création sonore, écriture et recherche documentaire. Son territoire d’enquête s’étend du Saumurois jusqu’au Vendômois et serpente entre Loire et Loir, à la recherche de vastes réseaux de carrières partiellement effondrés, de coteaux constellés de caves ou d’habitats troglodytiques abandonnés. Il donne à voir l’invisible et interroge, dans un même temps, nos manières d’être (et de disparaître) au monde, d’en observer l’envers. Pensé comme une épopée qui convoque sur son chemin des figures et des symboles, on y croise des sourciers, des cataphiles aguerris, des vignerons en errance, de drôles de cerbères et quelques historiens passionnés par les mythes
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