
Radicalement monochrome sur le fond blanc du support, toujours traité en aplats, résolument figuratif mais si dense qu’il tend parfois vers l’abstraction, l’univers de Bruit Rare déploie ses personnages stylisés dans des mises en scène pleines d’emphase, reproduction de souvenirs altérés par le temps et fragments de mythologie personnelle.
Des personnages qui souvent se touchent de la main, et dont on ne sait pas très bien s’ils se battent, s’étreignent ou se repoussent. Cette ambiguïté, on la retrouve dans les installations et les sculptures en bois, qui parlent d’entraves, de corps taillés dans la masse, portant encore les morsures de l’outil, juste ébauchés donc, mais pourtant apaisés et souriant même parfois. Un univers poétique qui se décline également au travers de petits courts-métrages d’animation, où des textes racontés sur une trame sonore répondent aux images de Bruit Rare, qui elles-mêmes alors, se nourrissent de ces histoires.
Pour finir, Bruit Rare est un monde, qui en conviant le passé dans les visages de bois peints, dans les couleurs vives et les vestiges de l’enfance, dévoile les fulgurances tragiques du présent. Un monde dans lequel tout le monde est le bienvenu.
Compte Instagram : @bruit_rare
Site Web : www.bruitrare.com
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