Audrey et Kelly ont quinze ans.
Elles vivent sur la diagonale du vide. Elles passent leur temps à traîner à l’ancien arrêt de bus de leur village, à refaire leur monde, à parler du silence de leurs parents et des mariages de leurs cousines, à craindre la «mauvaise réputation», et attendent avec impatience leur virée du samedi soir en boite de nuit.
Audrey et Kelly ont vingt-cinq ans.
Audrey est restée au village. Elle cherche à «se caser» et enchaîne les speed dating organisés dans sa région. Kelly, elle, est partie. Elle se débat maintenant avec son héritage familial et culturel, tente de s’en débarrasser pour s’intégrer dans des espaces où elle se sent inadaptée. Mais elle est hantée par le village et le souvenir d’Audrey, qui brille toujours dans sa mémoire en dansant la macarena.
Comment rêver «plus grand», quand on se sent tatoué·e par son paysage ?
Une scénographie originale, un texte fort (et primé !), servi par une équipe de jeunes comédien·nes talentueux et investis. Un thème universel pas si souvent traité, qui peut nous faire penser au goncourisé « Leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu.
Un vrai coup de cœur à ne pas rater !